Texte du P. Emmanuel d’Alzon, fondateur des Assomptionnistes (1810-1880)
Vendredi après les Cendres
Ô bonté de Dieu, vous souffrez une si horrible malice, mais vous la souffrez en vous retirant. Vous souffrez pour un temps, vous attendez votre heure. Que dirai-je, Seigneur, sinon que je suis bien coupable, que je commence à perdre le sens du bien et que, ma malice paralysant mes remords, je ne vois plus de quoi je ne serais pas capable. Seigneur, arrêtes-moi avant que je ne sois arrivé à la dernière limite du mal. Je compte, Seigneur, sur votre immense miséricorde, qui réparera mes ruines. « Seigneur, traitez favorablement Sion dans votre bonté, afin que les murs de Jérusalem soient bâtis. » (Ps 50,20)
DL